01 | REPÈRES – PLAN D’ACTION CLIMATIQUE
(investissements destinés à réduire les vulnérabilités et à construire la résilience). Le financement climatique dans le secteur public a été plus élevé (66 pour cent) que dans le secteur privé (34 pour cent). La majorité des projets ayant une composante climatique concernaient le secteur énergétique (37 pour cent), suivi par l’eau (25 pour cent) et l’agriculture (23 pour cent). Le Plan d’action climatique du Fonds OPEP sera axé sur l’adaptation, l’at- ténuation et la résilience aux change- ments climatiques avec des contribu- tions dans les domaines suivants : • Promouvoir des investissements cli- matiques transformateurs sous forme d’investissements publics et privés dans l’énergie, les transports, l’agricul- ture, l’alimentation, l’eau et les villes intelligentes ; • Proposer des solutions novatrices de financement climatique pour le secteur privé en finançant des projets bas-carbone et résilients au chan- gement climatique et en facilitant la rétrocession de prêts ;
• Appuyer les diagnostics, la planifica- tion et les politiques climatiques en of- frant une aide aux pays partenaires via une assistance technique financée par des dons en partenariat avec d’autres BMD et institutions de financement du développement. Afin d’optimiser l’impact de son finan- cement climatique, le Fonds OPEP continuera de collaborer avec des institutions partenaires et de hiérarchi- ser les projets qui « attirent » le secteur privé. Le Fonds OPEP s’est également engagé à participer à des initiatives internationales de financement clima- tique telles que le Groupe de travail des BMD sur le financement climatique, et, à partir de 2023, à quantifier le financement climatique, les émissions de gaz à effet de serre et les réductions d’émissions sur la base des méthodolo- gies et meilleures pratiques convenues. Le Fonds OPEP a un taux de mobilisa- tion très élevé, près de quatre opéra- tions sur cinq étant cofinancées avec des partenaires institutionnels ou du secteur privé.
de son Plan d’action climatique, lorsque la majorité des institutions représentées au sein du Groupe de coordination arabe ont lancé un mécanisme de financement climatique de 24 milliards de dollars lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 27) tenue en Égypte en novembre 2022. Le mécanisme appuiera la transition éner- gétique, le renforcement de la résilience des systèmes alimentaires, de transport, hydriques et urbains, et la promotion de la sécurité énergétique auprès des po- pulations vulnérables, notamment dans les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement. Le Fonds OPEP a participé à la COP 27 avec une importante délégation menée par son Directeur général et a profité de sa présence pour faire avancer des initia- tives telles que le Centre de financement climatique et d’innovation énergétique, qui démarrera avec un projet de cuisson propre à Madagascar. Avec la création de passerelles et l’extension de son réseau, la participation à la conférence a également servi de tremplin pour la COP 28, qui sera accueillie par les Émirats arabes unis, pays membre du Fonds OPEP.
L’effet de levier du Fonds OPEP a été mis en évidence peu après l’adoption
Il est clair que dans le cas du Panama la tarification de la neutralité carbone et de la capacité d’absorption de carbone devrait être consi- dérée comme un aspect clé de la transition ambitieuse et juste visant à créer de meilleures perspectives socio-économiques et à s’attaquer au problème de l’inégalité des revenus. La stratégie et les politiques du Panama comprennent la mise en place éventuelle d’un ‘Marché national du carbone’, cherchant ainsi à monétiser son potentiel de séquestration du carbone puisqu’il est l’un des rares pays à avoir obtenu le statut de pays à bilan carbone négatif. Notre prêt permet au pays d’aller de l’avant dans cette mission.
RÓMULO MARTÍNEZ Haut responsable régional, Opérations du secteur public, Fonds OPEP
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